Chasse, loot, nature et « traditions »

Horizonardes, horizonards, bienvenu !


C’est une fois sortie des Terres Sacrées et armée du titre de Chercheuse, qu’Aloy, poursuivant la grande voie de la chasse si ce n’est celle de sa propre histoire, découvrit un endroit singulier, le premier terrain de chasse du Pavillon.

Le gardien des lieux, avouant n’être plus tout à fait Nora, sans pour autant se sentir complètement Carja, ne put que plaire à notre héroïne. Après tout, parlant des matriarches, il ne l’annonçait que trop bien, « [inutile de croire] en leurs règles, il y a tout un monde dehors, et ça n’avance à rien de l’ignorer comme ça ».

Évidemment, il était saugrenu de faire une halte aussi rapidement alors qu’une fois la Porte de l’Étreinte dépassée, un monde gigantesque s’offrait à nous, néanmoins, il semblait judicieux de l’écouter. Présentant brièvement le Pavillon, une guilde établie à Méridian concentrant des chasseurs en compétition, ce qui nous intéressera dans cette première chronique, sont les trois épreuves qu’il présenta à Aloy :

« Des épreuves d’outils » qui, une fois réussies, pouvaient rapporter des demi-Soleil pour les moins rapides, jusqu’aux Soleils radieux pour les plus efficaces (en passant, pour faire le tour de la question, par un complet Soleil pour les résultats intermédiaires). Un simple classement pour un concours tenu par l’ethnie la plus imbue d’elle-même ? Une raison supplémentaire de montrer à ces Carjas qu’ils allaient devoir compter sur les autres peuples. Pour autant, cette première étape était d’une importance toute autre, mais nous y viendrons bien assez tôt.


Si vous trouvez ce préambule bizarre, ce qui suit devrait reprendre une perspective plus acceptable. Le Loot, celui avec un grand L. Au regard des récompenses – dans un article à part -, le but est de vous proposer un état des lieux des différentes zones de chasses était nécessaire. De toute évidence, Horizon Zero Dawn se permet l’intelligence de permettre aux joueurs de réussir les différentes quêtes de plusieurs manières différentes. Ce que je me permettrais donc de vous suggérer ne dépend que de mon expérience propre, et le Grand Cou sait combien celle-ci est perfectible (oui, j’ai tout de même bien le droit de considérer le radar mobile comme une divinité !)

Bref, avant de nous attaquer aux brouteurs, prenons le temps d’explorer l’arène de combat avant même de lancer le chronomètre. Ici, nous avons, grosso modo, trois lieux de rassemblement pour les machines herbivores que vous allez devoir martyriser. Je porte une attention particulière aux différents éléments posés permettant de prendre de la hauteur, ainsi qu’aux troncs d’arbres coupés et rangés que l’on pourra faire dévaler à la manière de joyeux ewoks face aux At-St de l’Empire (une autre époque, une autre galaxie…). L’élément floral le plus récurrent du jeu, les hautes herbes rouges, feront également votre bonheur, surtout si vous optez pour une tunique orientée vers la discrétion. Une petite voix me dit que l’un devrait suffire sans l’autre, mais personnellement, je dois manquer de talent, alors autant mettre toutes les chances de mon côté. Pour terminer, quelle que soit la tâche que je m’en vais vous présenter, je ne parlerai que du décompte le plus court, le but étant de cumuler les Soleils radieux, l’expérience, et les points de compétences.

  1. La première épreuve, « pièces », consiste à faire tomber dix bonbonnes de Brouteurs en moins d’une minute trente. Pour ma part, je ne vous le cacherai pas, je ne me suis pas faciliter la mise, allant au plus près du troupeau et posant deux trois câbles électriques pour avoir le temps de dégommer mes cibles tranquillement. Pour autant, après l’avoir vu faire par une chasseresse plus directe, la compétence du triple tir fait tout simplement des merveilles. Il faut alors viser juste, pré-préparer sa première salve, forcément, mais également se tenir à bonne distance pour éviter d’affoler les machines trop rapidement. Après, selon votre dextérité, vous devrez plus ou moins leur courir après., et cela sous-entend néanmoins d’être un peu plus haut dans les levels que le niveau requis. En clip par ici.
  2. La deuxième épreuve, « piège à bûche », nous renvoie à ma précédente allusion concernant les amis en peluche d’un certain groupe de rebelle. Trois machines devront mourir en moins de deux minutes. Ici, je vous le donne dans le mille, mon meilleur outil est resté le lance-câble avec ses munitions électriques, savamment placées sous les rondins de bois, sur les deux chemins les plus éloignés du refuge. En effet, c’est l’endroit où les éléments destructibles sont les plus accessibles au tir de l’archer désireux de ne pas trop courir. La difficulté devient donc naturellement d’effrayer les proies pour qu’elles se dirigent vers ces deux chemins-là. N’hésitez pas à miner littéralement le passage. Je l’admets, cela ressemble un peu à la pêche à la dynamite, mais je ne le répèterai jamais assez, vous êtes dans une arène, et puis herbivores ou pas, cela reste des machines @# !!§@ ! Dernière petite contrainte pour les plus téméraires d’entre vous, testé, approuvé et surtout éprouvé par votre serviteur, les bûches sur la ganache, ça fait mal ! Avec une petite surprise au bout.
  3. « Elle est sympa » nous lancera le gardien d’une manière légèrement ambigüe, cette troisième épreuve mettra l’accent sur un outil que je n’ai clairement pas assez utilisé jusqu’à présent: le lance-câble. Je ne me risquerai pas à me répéter, aussi j’évoquerai nonchalamment que l’on ne change pas une méthode qui gagne. Cependant, je dois confesser ne m’être acheté une fronde que très tardivement. Cette précision ne vaut que pour le conseil de l’interlocuteur d’Aloy, qui est d’effrayer nos paisibles souffre-douleurs avec une bonne vieille bombe de feu. Cela n’est pas utile, vraiment. Bon, d’accord, pour les plus frondeurs parmi vous, mais qui n’avez pas eu ou n’aurez pas assez d’éclat de métal pour acquérir un lance-bombe en cet instant précis, je vous conseille de vous efforcez à ne pas courir en hurlant jusqu’à vos proies, vous pourrez toujours câbler le terrain directement dans leur patte. Moment fun garanti ! Une dernière mise au point, mais en bourrin.

Et c’est presque radieuse, avec ses Soleils gagnés au prix de quelques instants d’efforts acharnés, de courses, et de précision que la Chercheuse repartît de cette première escarmouche doublement virtuelle. Le gardien terminera ses jours paisiblement, peut-être même oublié, dans cette quasi-thébaïde où il ne fut ni lui-même ni un autre, ni même le chasseur qu’il donnait à faire croire. Je me souviens encore du dernier regard qu’Aloy, indécise, lui porta avant de lui dire au revoir. Il y avait un petit quelque chose d’incompréhensible dans l’histoire en filigrane de cet homme. Comme pour l’illustre ancêtre qu’ils partageaient tout deux avec nous, Ulysse, ils auraient très bien pu considérer qu’après un long périple, il se réjouirait de revenir chez lui. Mais ce baroudeur semblait avoir réalisé l’exploit de se perdre aux portes de son Ithaque. Évidemment, Aloy connaissait les écarts dues aux quelques règles étriquées des matriarches, aussi, la seule ligne de conduite logique qu’elle lui prêta, était de s’arrêter au pied des lois, à la vue de son peuple sans avoir à se taire lorsque surviendrait le moment fortuit où il recevrait un énième voyageur.

Cet homme-là, je pense que vous apprécierez cette idée lorsque nous ferons connaissance des autres gardiens, mérite une histoire propre à lui. Mais revenons-en à Aloy. Elle ouvre la marche, et pour nous autre joueur d’un autre temps, cette voie allait l’amener vers quelques-uns des outils les plus puissants de son époque.

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HZD
HZD
Administrateur
7 années il y a

Super article ! Wow, très complet ! merci beaucoup Tyoe !

paris classifieds
5 années il y a

Hello! Un énorme merci pour ce super article, cela va juste tellement m’aider! Alors merciiiiiiiiiiiiiiiiiii!

Fx
Fx
5 années il y a

« loot » = butin

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