Chasse, loot, nature et « tradition » partie 5.

Horizonardes, horizonards, merci pour votre lecture, et courage, c’est la dernière ride droite !


Si la nouvelle rencontre avec Erend ouvrait son lot de nouvelles perspectives et histoires, ce n’était pas tant les territoires des ossements blanchis qui posa problème à la rousse Nora. Le terminal signalé non loin dans la région, « ZETA », fut au contraire un dernier creuset proposant une réelle difficulté. Mais l’heure était à l’entraînement. Surfant sur ces bons « mouves », Aloy, malgré la chaleur toujours oppressante, courait prestement vers les Rides du Soleil.

Le gardien la ramena vers ce que les Carjas avaient de plus mauvaises habitudes, leur attitude hautaine et suffisante. Qu’à cela ne tienne, elle lui montrerait de quel bois se chauffe les Noras. Incandescente, elle observa néanmoins la zone, et serra quelque peu les dents. Un Gueule d’Orage, deux ravageurs patrouillant chacun de leur côté et des veilleurs, pour le fun. Elle commençait à comprendre pourquoi cette chasse serait le dernier maillon de la chaîne. Notre aventurière avait sur elle la panoplie complète de la parfaite pirate informatique, elle pourrait donc reprogrammer l’ensemble des mécanimaux sur place.

Le champ de bataille devant elle prenait l’allure d’une marmite, avec un tunnel à l’est, sous forme de hanse horizontale. Avec l’âme d’une gladiatrice, elle marqua la créature à sa gauche, et prît le premier raccourci vers sa jumelle de droite.


  1. Au programme, commençons par « ravageur ». Le pirater se montrera guère efficace, pour cause d’un bipède énorme qui se ramène trop rapidement, attiré par l’aggro de notre nouveau compagnon. Le plus efficace reste encore la confrontation directe, aidé de quelques flèches de choc et du lance-corde. Les flèches, en le sifflant, vous permettront de lui subtiliser son canon au plus vite. Les cordes, pour qu’à la manière d’un rétiaire, vous puissiez l’immobiliser le temps de l’ajuster. L’affrontement attirera à coup sûr un veilleur ou deux, offrant alors des proies faciles et l’aboutissement de votre épreuve. Hormis donc ces détails, affronter ces premières machines font office d’échauffement un peu léger vu ce qui arrive après.
  2. Gardez le « Contrôle ». Tous ces creusets vidés à la sueur de nos manettes vont s’avérer utiles. Pour ma part, j’opte pour la discorde. En piratant le simili-félin de gauche, voire en éliminant vite fait le veilleur qui l’accompagne, le mastodonte central vous oubliera un temps non négligeable. Dès qu’il se tourne vers votre compagnon, profitez-en pour le déposséder de ses deux lance-disques. Peu résistants à vos flèches de choc, il faudra néanmoins faire attention à deux choses : le balancement de la machine à anticiper si vous voulez décocher votre deuxième flèche avec efficacité, ainsi que le fait très probable que la bête se retourne vers vous. Aussi, si vous pensiez avoir fait le plus dur, et bien que nenni ! Parce qu’attiré par le boucan en cours, le second ravageur doit déjà être en train de lorgner sur la zone. Alors autant s’en faire un ami ! Donc, toute en discrétion, rapprochez-vous, dans son dos, et piratez-le. Vous êtes maintenant trois face au roi des lieux, et avez la possibilité de ramasser ses lances-disques. Toujours prestement, et une fois l’arme lourde en main, visez bien, visez juste, et pulvérisez la grosse mécanique que votre petite troupe assaille pour vous. Les lance-disques feront alors une merveille, et la cible est assez grande pour que vous n’ayez pas trop de mal à la décharner.
  3. Le Roi est mort, vive le Roi ! L’épreuve « Gueule d’Orage » est faussement moins compliquée que la précédente. Personnellement, je ne m’y attaque pas directement – zizanie quand tu nous tiens, sonne comme la fin de la monarchie -, et j’entame cette dernière chasse de la même manière que la précédente. Là, il est impératif de ménager votre premier comparse car vous n’aurez pas le loisir d’attendre d’avoir les deux ravageurs avant de tirer sur le Gueule d’Orage. Il m’est en effet arrivé de rater la quête pour cause de « machine manquante » à son bon déroulement : le Roi utilisant l’ensemble de son armement pour anéantir le minou sans avoir à trop user de ses lance-disques, cet effet ne validera pas notre chasse en cours. Aussi, si vous voulez gagner un peu de temps, je vous conseille donc de commencer par vous jeter dans l’arène sur sa gauche, lorsque le premier ravageur finit son tour de rôde au plus près de vous. Le temps de dévaler la corde, il s’en sera retourné et vous arriverez pile dans son dos. Marquez également son frère de l’autre côté, cela vous permettra de juger au plus vite le cheminement à suivre pour l’y rejoindre. Une fois ces deux-là de nouveau sous votre contrôle, et armé des lance-disques, il vous faudra faire preuve d’un peu plus de dextérité que lors de l’épreuve précédente : ils sont en effet plus mobiles, et moins larges, donc plus difficiles à toucher. Si vous voulez assurer et éviter de vous faire submerger, n’hésitez pas à jouer du lance-corde. Le temps est assez limité je dois dire, aussi préparez-vous à courir. Évidemment, je ne doute pas que des variantes toutes aussi efficaces les unes que les autres existent. Ainsi, vous avez un peu la liste des choses à faire. À vous de moduler comme bon vous semble, et bravo d’avance pour ce dernier Soleil Ardent !

Éreintée, mais soulagée, Aloy remonta vers le gardien. Cela n’avait rien d’étonnant, mais ce dernier n’était ni contrarié, ni étonné par ce qu’il venait de voir. Peu importe, il n’était qu’une rencontre de passage, et elle savait dorénavant que rien ne l’empêcherait d’accéder aux reliques, récompenses ultimes d’une quête bien menée, les armes du Pavillon. Réputées pour les plus optimisées de cette partie du monde, avouons-nous pour autant que la plus grande richesse, elle l’avait déjà acquise, un trésor au prix des expériences apportées par l’ensemble des épreuves.

Oubliant le gardien dès le dernier Soleil Ardent en main, elle aperçut un Grand-Front non loin. Surfant sur son succès, d’un bond léger elle partit en sa direction, armée de sa lance réglée sur « PSI ». Les ravageurs avaient succombé au piratage, il en ferait autant. Après cette arène, après les trouvailles partagées avec Erend, Méridian l’attendait. Bien sûr notre chercheuse serait ravie de retrouver Aidaba et Talanah, mais le nouveau chef de la garde Royale l’attendait également pour une entrevue avec les plus hautes autorités de la capitale. Ce n’était pas gratuit, il y avait une chance pour que cela puisse la mener vers les meurtriers de l’éclosion. L’assassin de Rost. Elle pouvait se rapprocher du but, elle le savait, elle l’espérait.

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